Petit poisson rouge voilà que tu t’envoles.
Perché au cœur de cet immense univers vide,
Rempli de ces substances addictives opioïdes
Tu vois la vie envers et l’imagine rose :
Un peu trop d’espoir dans ton petit corps morose…
Tu refais le monde plus de cent fois par jour
Habillant le ciel de l’herbe qui t’entoure
Ce sont tes rêves qui lentement se consument
Quand ils partent en fumée et ton esprit s’embrume
Qui comptent tu rouler car tes yeux te trahissent
Dealer que t’en peux plus de ne plus savoir vivre
Ils ont refermés les portes de ton avenir
Te voilà prisonnier seul en bas de tes pieds
La plante a le dessus sur ton corps sans dessous
Qu’a-t-il pu se passer pour que tu perde tout ?
Seul dans ta chanvre,
Tamien sur la tête,
Tu re-joint le ciel beu,
Et la lumière que filtrent les nuages…
Mon pied dans ta gueule
Pour te dire comme je suis seule
Pour te dire que je meurs de froid
Comment je meurs de toi
Je te Haime avec un grand H
Toi et tes bras
J’aimerai juste que tu m’embrasses
…une dernière fois…
Mordre ton cou jusqu’au sang
Faire perler tes sentiments
Où est passer la sincérité ?
Je m’épuise à chercher la vérité…
Griffer ton dos du mieux possible
Atteindre l’os comme une idylle
Je rêve souvent de ta mort
Pourtant je t’aime encore
Briser tes doigts, chaque phalange
Te faire craquer mon petit ange
Tu ne mérites maintenant plus rien
Que la colère de mes mains
Déchirer chaque parcelle de ton corps
Où mes lèvres sont venues à tort
Arracher découdre ta peau
La réduire en milliers de lambeaux…
Je te Haime, avec une grande hache
Couper tes bras
J’aimerai juste que tu t’effaces
…très loin de moi…
Autrefois, à l’aube d’un destin plus grand que le délire humain
Ils croyaient tout posséder, la lumière, la vie dominée
Mon arbre devint trop feuillu, aux branchages que l’on n’arrête plus
Et lorsqu’il atteint l’apogée la terre cessa de tourner
A l’ombre de l’ultime feuille, perdu dans la rage du deuil
Désormais mon arbre se meurt, j’attends ma dernière heure
J’ai déjà perdu mes racines, poison su souffle qui décime
Mon arbre est bientôt mort il ne reste qu’un corps
A l’ombre de l’espoir, perdu dans un rêve illusoire
Regard en contre plongé, plonger ma vision dans le passé
Quand tout n’était pas sombre, avant que leurs croyances ne s’effondrent
Quand l’Homme se voyait un avenir, avant que chute son empire
A l’ombre de la mort, perdu dans le vent qui se tort
Il n’y a plus que des croix et la tombale sous le poids
Je souffre de ce décor, mon cœur brûle de ce qu’il voit
J’entends le glas trop fort, faucheuse je t’en prie achève moi !
A l’ombre des illusions, perdu dans les pensées de la dérision
Un face à face avec le monde, les terriens et leurs voix qui grondent
Je vois la terre qui bouge sous un ciel de plus en plus rouge
Pourtant tout m’indiffère même ce semblant d’enfer
Au crépuscule de la menace, je vois la lumière qui s’efface
Suis-je vraiment le dernier arpentant la surface ?
A l’ombre, désillusions, il fait maintenant trop noir
Le dernier d’une nation, je ne veux plus y croire
Mon arbre s’est éteint et à ma cheville de damné
Le poids du genre humain est trop lourd à traîner
Cette feuille que je suis est tombée ce matin
Dernière source de vie, il ne reste plus rien…